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De l’époque ancienne en passant par l’époque moderne et contemporaine, l’Africaine a été bien souvent exclue du pouvoir politique. L’inclure dans ce domaine parait comme un sacrilège car c’est un domaine réservé à la virilité masculine, à la loi des hommes, aux préjugés anti-féminins. Basée sur la critique féministe et la recherche documentaire, nos résultats montrent que l’Africaine est vue comme inférieure à l’homme et intrinsèquement différente de lui. Pourtant, ailleurs et particulièrement, en Allemagne, une femme, Angèla Merkèl a fait l’exception. Une femme qui a laissé des traces dans l’histoire allemande et marqué son époque. L’une des femmes les plus influentes du monde en ce XXIe siècle. Quelle leçon en tirer pour l’Afrique subsaharienne francophone ? L’Africaine serait-elle moins femme que l’occidentale ? Aurait-elle moins de capacité intellectuelle que son semblable occidental ? Cet article se propose d’attirer l’attention des Africains sur leur perception et conception patriarcales de la femme de risque de compromettre la politique récente d’inclusion dans un système global et globalisant.