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L’allemand est une langue d’Europe de la famille germanique, formalisée à l’écrit. Elle est aussi de la grande famille indoeuropéenne. Le tyébari, est une langue Gur à formaliser à l’écrit, de la famille Niger-Congo. Toutes ces deux entités font usage de l’emprunt au cours de leur évolution pour s’adapter aux nouvelles terminologies dues aux nouvelles découvertes scientifiques, aux innovations technologiques, etc. C’est pourquoi, nous nous sommes demandé si le fait que ces langues empruntent des mots à d’autres langues ne les dénature pas au point de conduire à leur mort. Autrement dit, les langues dans leur évolution doivent-elles rester pures (statiques) ou être dynamiques vis-à-vis des nouvelles découvertes ? Ce travail présente deux approches aux antipodes de l’analyse des emprunts : celle des puristes et celle des dynamistes et ensuite la nôtre qui est une issue négociée entre ces deux, dans une approche dialectique et lexicologique.