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En analysant les écrits administratifs burkinabè sur le plan des irrégularités grammaticales qu’ils charrient, l’on se rend vite compte que celles inhérentes à l’emploi de la majuscule y sont légion. En effet, l’usage de la majuscule dans le texte administratif burkinabè se démarque fortement des normes prescrites pour un autre usage admis comme norme linguistique. Il devient alors légitime de s’interroger sur les sources possibles de cette démarcation et les enjeux que recèle un tel écart. L’on met d’emblée au compte de la compétence des usagers, les irrégularités qui foisonnent dans l’emploi de la majuscule dans le texte administratif burkinabè. Mais en creusant davantage la question et en considérant le caractère rebelle de ces écarts, l’on s’aperçoit qu’il n’est plus nécessaire de brandir la compétence comme seule explication de ces écarts et qu’il faudrait alors interroger d’autres sources.